Mozart 1791
Direction musicale, Débora Waldman
Clarinette, Pierre Génisson
Présentation, Jean-Michel Dhuez
Avec la participation exceptionnelle de la mezzo-soprano Karine Deshayes
Théâtre des Carrières / Les Taillades
mardi 23 juillet 2024 21:30
Durée : 1h20
Tarif : De 25 à 65 euros
Théâtre des Carrières / Les Taillades
mardi 23 juillet 2024 21:30
Durée : 1h20
Tarif : De 25 à 65 euros
Partenaires
À propos du programme
Don Giovanni, Ouverture
Concerto pour clarinette K.622
Symphonie Haffner
Come scoglio ( Cosi fan Tutte – arrangement Bruno Fontaine)
Una donna a quindici anni ( Cosi fan Tutte – arrangement Bruno Fontaine)
La Clemenza di Tito, Parto-Parto
« Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart,
le silence qui lui succède est encore de lui. » Sacha Guitry.
1791 : Mozart n’a plus que quelques mois à vivre ; son génie créatif foisonne et nous offre certaines de ses compositions parmi les plus célèbres.
Avec la complicité de Débora Waldman à la baguette de l’Orchestre national Avignon-Provence, Pierre Génisson et ses clarinettes nous invitent à un saut dans le temps pour une rare mise en miroir de l’un des ultimes chefs-d’œuvre du compositeur ( le magistral Concerto pour Clarinette K.622 ) et de ses derniers opéras ( La Clémence de Titus et Così fan tutte ).
Un enchantement, sublimé dans la carrière des Taillades ( à la remarquable acoustique ) par la voix riche, chaleureuse et expressive de la grande mezzo-soprano Karine Deshayes notamment dans le célèbre dialogue avec la clarinette du Parto-Parto de La Clémence de Titus.
On ne peut qu’être séduits par les arrangements de ces « grands airs du répertoire » sous la signature de Bruno Fontaine qui remplace la voix humaine par la musicalité si expressive de la clarinette – ou dialogue avec elle – permettant ainsi aux mélodies intemporelles de Mozart de briller dans un contexte instrumental nouveau, tout à la fois puissant et doux :
« La clarinette serait-elle un instrument aux sonorités mystiques, qui apaisent l’âme à l’approche du passage vers l’au-delà ? Elle est, et restera à jamais, indissociable du testament musical de Mozart. » ( Pierre Génisson )
Achevée presque cinq ans auparavant, et donc comme en écho, nous aurons également le privilège d’écouter l’élégante symphonie « Haffner » nous distiller son charme viennois.
Pierre Génisson se réjouit « …en tant qu’interprète, de servir et d’incarner humblement (la) musique (de Mozart) en devenant ainsi le messager d’un discours universel de paix et d’amour ».